Qu’est-ce qu’un franc-tireur ?
« Dans notre métier, le sale boulot, c’est comme la mauvaise publicité : ça n’existe pas. En tout cas jamais quand le client passe pour la première fois la porte de votre bureau. »
Dans le monde noir et nauséabond de Mutant Chronicles, survivre relève parfois de l’exploit. Les laissés pour compte n’ont bien souvent d’autre choix que celui d’embrasser la carrière criminelle pour s’en sortir. D’autres, abandonnant en apparence toute fierté, ont pris le parti de travailler en sous-main pour les mégacorporations, celles-là mêmes qui les ont poussées jusqu’au caniveau.
Les corporations ont beau s’affronter au carrefour de leurs sphères d’influence, aucune ne souhaite déclencher une guerre ouverte au cœur des secteurs industriels si elle peut l’éviter. Voilà pourquoi elles font appel aux francs-tireurs pour leurs sabotages, leurs assassinats et leurs kidnappings. Pourquoi en effet hasarder inutilement la vie de leurs collaborateurs alors qu’elles peuvent puiser dans cette main d’œuvre bon marché et inépuisable. La vie d’un franc-tireur peut vraiment sembler exécrable quand on l’examine du mauvais côté d’un bolter. C’est un métier dur et violent qui réclame des hommes durs et violents.
Traînant un passé douteux, désargenté, le franc-tireur offre ses services en contrepartie d’une rémunération sonnante et trébuchante. Le futur employeur est quant à lui soucieux de recruter un professionnel coriace et déterminé et qui lui donnera pleine satisfaction.